Où passe l’aiguille

(Avis juin 2022) J’ai voulu lire ce titre, comme d’autres, en espérant un point de vue original, traitant pour le coup des camp de concentrations pour des juifs hongrois. Malheureusement, ce n’était pas vraiment le sujet. 😔

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Positif :

🧵 Le fait d’avoir un deuxième narrateur de temps en temps donne un peu de peps, ça a maintenu mon intérêt.

🧵 La petite page de la vieille voisine au début était mignon et la page du vieux qui avait des médailles aussi à quelque chose de poignant.

🧵 Le héros se démarque par sa débrouillardise plutôt que par sa force ou son intelligence, c’est intéressant.

🧵 L’auteur a bien compris la déshumanisation et le fait qu’il y a beaucoup de survivants « insensibles » à tout.

🧵 Le passage de la libération, bien qu’incomplet, est très intrigant, je crois pas l’avoir vu très abordé, et pourtant il y en a des choses à dire, je pense.

🧵 Il y a quelques fois des phrases plus percutantes, par exemple quand il dit que le plus beau dans la couture c’est ceux qui la font, via l’exemple d’un blanchisseur passé par auschwitz.

🧵 La dernière partie qui donne sa raison d’exister au livre est poignante, ça prend au cœur, c’est enfin plus concret, des émotions à fleur de peau (je l’ai mis en photos à défiler).

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🧶 La narration est assez lourde, trop parcourue de détails peu utiles.

🧶 L’impertinence du héros m’agace, par exemple il ne se rends pas compte que vendre les outils de travail de son père contre des bonbons pose problème.

🧶 À un moment il dit que les premiers décès étaient très difficiles à vivre… ça aurait été bien de le suivre là.

🧶 Le personnage principal veut tellement juste vivre sans se préoccuper de ce qu’il a vécut que le passage en camp est en fait assez rapide et moi même je n’ai pas réussi à ressentir grand chose.

🧶 À partir de 380 pages on laisse tomber le sujet de la guerre et on pars sur la mode à Paris, ce qui ne m’intéresse pas, surtout que je ne lisais pas ce livre pour ce sujet (il restait 200 pages).

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Conclusion :

J’avais vu un avis du blog de saiwhisper disant qu’on pouvait le lire sans s’intéresser à la couture et je croyais que ce ne serait donc pas très présent. Cela dis, c’est en réalité un sujet très présent et ce qui m’intéressais, le camp, est en fait peu développé, donc j’ai eu du mal à accrocher. N’empêche que l’origine du texte est forte. J’ai donc mis 13/20. 🤷🏼‍♀️