(Avis août 2021) Il y aura bientôt un an, j’ai découvert l’auteure avec Mers mortes, que j’ai adoré pour ses personnages et ses flashbacks autour d’une thématique environnementale. 😊
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Depuis, je n’ai rien trouvé d’aussi plaisant, mais celui-ci semblait proche. S’il y a des ressemblances, je ressors quand même à nouveau déçue.
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Positif :
⏳ Je me dois d’évoquer la couverture, je l’aime beaucoup.
⏳ Les descriptions sont assez efficaces.
⏳ La base de l’histoire avec tout son contexte est intéressante.
⏳ Il y a pas mal de questionnements intéressants : la mémoire, la perception de l’autre, la réalité, les avantages, l’intimité face à la survie…
⏳ L’oiseau qui accompagne le duo donne un peu de rythme.
⏳ J’ai bien aimé les passages avec les animaux célestes.
⏳ J’ai mis du temps à l’intégrer, mais l’alchimie demi-frère et demi-soeur est assez sympathique.
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Négatif :
⌛ Le plus gênant c’est qu’il m’a fallu environ 70% du texte avant que je sois dedans.
⌛ Le secret de famille de Irae se devine assez facilement.
⌛ Irae accable un peu trop son demi-frère à mon goût.
⌛ Il y a une relation homosexuelle qui aurait pu être développée un minimum, mais non.
⌛ Le concept qui explique le fonctionnement du sable me fait un peu trop penser à la base de Mers mortes.
⌛ Après tout ce qu’ils ont appris, la solution m’a parue trop facile.
⌛ Il reste beaucoup trop de questions sans réponses, notamment autour de leur mère, du chamane et du marchand de sable. Je n’aime pas les fins ouvertes.
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Conclusion :
J’ai le sentiment que l’auteure a tellement filé la métaphore de se disperser dans le désert qu’elle m’a perdue en chemin. J’ai bien conscience de quelques atouts, mais je n’ai pas réussi à être dedans. J’ai quand même mis 14/20, je ne sais pas si je laisserais encore une autre chance.