Le père Goriot (relecture)

Il y a environ 10 ans (avis de 2021), j’ai du lire ce titre pour mes études. Je l’avais alors vraiment détesté, au point de le noter 5/20 de mémoire quelques années plus tard, à l’occasion de mon anniversaire où un ami m’avait offert cette belle version pour se moquer. Mais il fallait bien le lire au moins une fois et vérifier si mon avis avait évolué, c’est enfin fait ! 💁🏼‍♀️

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Pour moi c’est une réussite, dans le sens où j’ai réussi à relever du positif. Notamment une critique de la société de l’époque que je n’avais pas remarquée de prime abord. 🧐

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Le personnage qui porte ce livre, ce n’est pas le père Goriot, mais Eugene Rastignac, heureusement il était parfois intéressant à suivre. 😏

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De fait, quand il n’y a pas des pages de descriptions ou de monologues, ni même de digression, je me suis surprise à ne pas mourir d’envie de reposer mon livre, c’est étonnant ! 🤭

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Enfin, je suis surprise qu’une des deux filles (et pas celle que je pensais) soit arrivée à temps pour les dernières secondes de la vie de son père, j’avais un souvenir plus sombre ! 😉

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Mais ces points restent insuffisants face aux problèmes que j’ai retrouvés. Avec dès les premières pages cette tendance à trop détailler. Par exemple, après avoir dit 9 adjectifs sur le mobilier, il dit qu’il ne va pas s’y attarder car il perdrait les lecteurs pressés… heureusement qu’il ne l’a pas fait hein ? 🤨

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Surtout que, pour préciser, on avait passé 6 PAGES juste avant à décrire la rue et la pension. Faut vraiment être motivé. Sachant que ça sert pas beaucoup dans l’histoire. Je me suis donc, sans surprise, grandement ennuyée au début, au point de bailler à chaque page (sans exagérer). 🥱

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Un autre problème c’est donc les digressions. Que ce soit pour des blagues ou raconter la vie de personnage qu’on ne croise pas, j’ai eu du mal, car je ne connaissais pas ces faits d’époque. 😑

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Quand je parle de monologue, il s’agit d’un personnage qui se présente au héros et je ne pense pas exagérer en disant que 9 PAGES c’est un peu long pour un personnage secondaire. Alors oui, il l’aide aussi à se repérer pour son avenir, mais en monologue ça fait long. 🙄

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Je l’ai déjà un peu dit, mais l’époque est un vrai problème pour moi. La naïveté d’Eugene, son côté girouette sur son avis, le père Goriot tellement aveugle, les propos machistes, du genre les femmes qui adorent les mots doux à outrance… difficile d’adhérer. 😒

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Je trouve aussi l’histoire trop pessimiste. De fait, AUCUN personnage n’a une belle fin, tous ont une vie pourrie. Et puis la fin est incohérente vu l’accueil que le personnage a reçu juste avant. 🤦🏼‍♀️

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J’ai donc légèrement plus apprécié cette lecture que la première, mais le texte reste peu intéressantà mes yeux, je lui ait donc mis 8/20. 🤷🏼‍♀️

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