Parmi toutes mes relectures de la bibliothèque rose, celle-ci a une teinte particulière. C’est en effet mon favori incontesté, je savais déjà que ça resterait un petit coup de cœur, même si j’étais un peu stressée d’y trouver un décalage temporel. 💁🏼♀️
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Je commence d’ailleurs par le seul point qui me semble un peu exagéré. Il s’agit de l’oncle de Geneviève, qui reste volontairement aveugle jusqu’au bout sur les méfaits de son fils malgré les nombreuses preuves. Je trouve ça un peu trop gros. 🤨
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Mais c’est le seul point négatif. Car ce dernier titre écrit chronologiquement de l’auteure est pour moi son meilleur. Ne serait-ce que parce qu’elle défie les clichés de la fin du 19ème siècle. On trouve une femme « laide » mais aimable qui est célibataire à 30 ans et jusqu’a la fin des années après ! 😉
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On a aussi Rame, elle utilise le terme de « négre », d’usage courant à l’époque et le montre festif avec un langage restreint, mais il est aussi montré comme très bon et protecteur, quasiment tout le monde l’apprécie. Et ces deux personnages sont vraiment à l’opposé de ce qui se fait à l’époque, je suis admirative. 👏
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Les autres personnages sont aussi assez charmants. L’héroïne bien sûr est trop gentille et naïve, mais ça fait aussi partie de son charme. J’aime aussi beaucoup la bonté de Jacques. Ces personnages sont vraiment charmants. 😊
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Pour moi ce dernier est son meilleur aussi car il y a un bel équilibre entre mesquinerie et bonté. Chaque personnage se sent coupable à un moment mais sait aussi être rancunier ou pardonner. Et la religion a une place qui reste raisonnable. 🤗
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C’est donc sans hésitation que je garde mon 17/20 pour cette relecture. Une quinzaine d’années ont passé mais je le recommande toujours vivement. Je regrette qu’il soit si peu reconnu et réédité d’ailleurs. 😘
La curiosivore 