Lorsque mes collègues de bibliothèques où je fais un remplacement ont présenté ce titre pour leur prix littéraire, je me suis dit que le milieu de l’édition pouvait être intéressant et qu’en 215 pages ça irait vite ! Je suis au final assez mitigée. 🤔
Je vais commencer par les éléments qui m’ont pas mal agacée. J’ai été mal à l’aise un moment parce que l’éditrice que l’on suit méprise ceux qui lui envoient des manuscrits. Elle est très hautaine et ça m’agace pas mal. Elle les appelle « insectes » comme des nuisibles gênants. Rien de mieux que des citations pour illustrer. 😤
« Et si tout ces cons-là un jour n’avaient plus d’idées de romans ? » Ou encore à un de ses auteurs « arrête de te préoccuper de ton prochain. Les écrivains sont des êtres égoïstes qui ne pensent qu’à eux, qu’à leurs livres, qu’à leurs oeuvres. C’est pour ça qu’ils sont pénibles, mégalo, ingérables, mais au moins ils avancent ». Je ne cautionne pas. 😠
J’ai aussi un problème avec les sauts dans le temps. Il faut les deviner et en plus parfois on change de personnage d’un coup. Et ça très souvent. On vois les passés de trop de personnages sans que ça impacte forcément l’histoire. L’auteur se disperse comme s’il hésitait entre les genres et ça me gêne pas mal. 🤯
Cela dis il reste de bons moments. Je pense par exemple à des échanges avec Stephen King assez mignons (oui je sais on associe rarement cet auteur à ce terme). J’ai aussi bien aimé l’utilisation du tarot comme avertissement pour la suite, c’est facile mais ça me va. 😏
Et puis il y a la fin. J’ai pris une claque devant les indices subtiles que je n’avais pas retenus. Il me manquait beaucoup pour les relier, mais quand même j’ai été très surprise et j’ai eu du mal à statuer sur ma note ! 😧
Au final, quelques éléments m’ont bien agacée et la construction était trop brouillonne. J’ai quand même passé un moment divertissant et la fin m’a surprise donc j’ai choisi de donner 14/20, il aurait fallu plus de développement. 🤷🏼♀️
La curiosivore 